mercredi 4 mai 2011

Ces premiers jours de Mai…

Ingolstadt: nous y sommes arrivés dimanche soir, et avons dormi dans un petit hôtel. La ville est assez bourgeoise, le fait que ce soit le siège de Audi n’y est sans doute pas étranger.
Au milieu des ruelles pavées nous partons le lendemain, et nous arrêtons devant la cathédrale pour une escale technique dans un magasin de cycles : dévoilage de roue pour Dam, et achat d’une indispensable béquille pour ma part. Quelques sandwichs à la boulangerie, et zou en route !
Les kilomètres défilent, et nous roulons bord à bord ou l’un derrière l’autre. Nous croisons moult cyclistes : les allemands utilisent énormément ce moyen de locomotion, et les pistes cyclables sont légions !
Nous arrivons le soir à l’auberge de jeunesse de Degenburg, après 63km de chemins plus ou moins caillouteux. Le temps est à la pluie mais nous a tout de même permis de faire le tour de la ville et d’admirer la cathédrale, avant de se refaire une santé autour d’un bon repas.

Le lendemain, le temps est plutôt frisquet, sans pluie toutefois. Nous nous couvrons bien et c’est parti. Le froid est assez vif et nous pédalons pour nous réchauffer. La piste est bonne, et les kilomètres défilent vite. Très vite même : d’habitude nous visons 20-25km avant de grignoter le sandwich du midi, et à 13h, nous avons déjà parcourus un marathon ! Arrêt rapide, protégé du vent dans un abri bus de village, et nous repartons. Une heure plus tard, assez refroidis, nous nous arrêtons dans une auberge afin de prendre un café chaud et salvateur. Le réchauffement s’opère lentement, et nous finissons par repartir après une heure d’arrêt. Un seul moyen pour rester au chaud : pédaler. Nous le faisons tant et si bien, que la vitesse moyenne grimpe à 20km/h. Elle le restera jusqu’au bout malgré nos bagages, et les traversées de villes.
Après 87km, nous prenons le train pour Passau : il s’agit d’être à l’heure pour prendre les clés de la chambre !
Ce mercredi est une journée de repos au confluent de 3 fleuves : Danube, Ilz et Inn.
Pédaler devient un automatisme, mais ce moyen nous permet aussi de voir la nature, les bords du Danube restent globalement assez sauvages, et nous croisons cigognes, hirondelles, oies sauvages, lièvres, et d’autres non identifiés… en attendant de s'approcher un peu plus des montagnes que l'on voit, au loin.

D&L

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